Tout a commencé lors d'une belle journée d'hiver. La température très froide et sèche m'a donné envie d'aller magasiner mon premier téléphone cellulaire. Lorsque je suis entré dans le centre commercial, j'ai fait la rencontre de plusieurs spécimens, mais aucun d'entre eux n'a été capable de me charmer. Après une longue heure de marche à travers toutes ces boutiques de téléphone qui n'en finissent plus, je suis finalement tombé sur toi, ma chère BlackBerry Bold 9780. Tu m'as envoûté dès ton premier regard. Tes boutons étaient tellement beaux. Ton écran m'a tout simplement fait craquer. Tu es devenue la chose que je désirais le plus sur terre. Ta douceur m'a carrément emballé lorsque je t'ai prise dans mes mains pour la première fois. Bref, tu étais le téléphone de mes rêves.
Par la suite, nous ne nous quittions plus d'une semelle. Peu importe où j'allais, tu étais là, dans ma poche droite. Tu me disais souvent que tu m'aimais en vibrant, ou tu me chuchotais plein de petits compliments lorsque tu sonnais. Cela me faisait parfois rougir.
Trois ans plus tard, j'ai profité d'un moment où tu étais fatiguée et où tu devais rester branchée à te reposer à la maison pour retourner au centre commercial. Bien malheureusement pour toi, j'ai fait la rencontre de Madame Iphone. Ce fut un coup de foudre instantané. Amoureux d'une autre, j'ai dû te laisser. Tu n'as jamais voulu l'entendre et c'est pourquoi je t'écris cette lettre.
lundi 29 octobre 2012
vendredi 26 octobre 2012
Texte d'Alexandra Sirois, groupe Orange
«Comment j'ai appris une vérité troublante»
Je venais de terminer une journée normale, pareille aux jours précédents. Je me connectai sur Facebook et je jetai un coup d'oeil à mes notifications. Soudainement m'apparurent deux demandes d'amitié: celle d'un homme puis celle d'une femme. J'ouvris leur profil pour avoir plus d'informations. Ne reconnaissant pas l'homme qui m'avait fait la demande, je la refusai. Par la suite, j'ouvris celle de la femme. Une photo familière m'apparut: on y voyait une jeune femme tenant dans ses bras une petite fille naissante. Drôlement, la fillette me disait quelque chose.
Après quelques minutes de réflexion, je m'aperçus que la fillette en question était moi. Je décidai donc de communiquer avec l'inconnue. Elle me répondit quelques minutes plus tard en m'expliquant être ma mère biologique. Spontanément, je niai cette révélation et je décidai d'ignorer la réponse qu'elle m'avait écrite.
Plusieurs journées passèrent et certains éléments m'avaient paru étranges, comme le fait que dans ma maison, il n'y avait aucune photo de moi avant mes un an, ou seulement des photos de moi seule. Plus tard, j'expliquai tout à ma mère depuis le début de l'histoire. La journée même, elle m'avoua que la femme disait la vérité. C'est ainsi par Facebook que j'ai appris que j'avais été adoptée à l'âge de un an.
Je venais de terminer une journée normale, pareille aux jours précédents. Je me connectai sur Facebook et je jetai un coup d'oeil à mes notifications. Soudainement m'apparurent deux demandes d'amitié: celle d'un homme puis celle d'une femme. J'ouvris leur profil pour avoir plus d'informations. Ne reconnaissant pas l'homme qui m'avait fait la demande, je la refusai. Par la suite, j'ouvris celle de la femme. Une photo familière m'apparut: on y voyait une jeune femme tenant dans ses bras une petite fille naissante. Drôlement, la fillette me disait quelque chose.
Après quelques minutes de réflexion, je m'aperçus que la fillette en question était moi. Je décidai donc de communiquer avec l'inconnue. Elle me répondit quelques minutes plus tard en m'expliquant être ma mère biologique. Spontanément, je niai cette révélation et je décidai d'ignorer la réponse qu'elle m'avait écrite.
Plusieurs journées passèrent et certains éléments m'avaient paru étranges, comme le fait que dans ma maison, il n'y avait aucune photo de moi avant mes un an, ou seulement des photos de moi seule. Plus tard, j'expliquai tout à ma mère depuis le début de l'histoire. La journée même, elle m'avoua que la femme disait la vérité. C'est ainsi par Facebook que j'ai appris que j'avais été adoptée à l'âge de un an.
jeudi 25 octobre 2012
Marie-Claude Lebel, groupe Bleu
«Comment j'ai rencontré Pinocchio»
Il habitait à Montréal. Moi, je vivais à Trois-Rivières. Absolument tous nos week-ends étaient orchestrés afin de les passer ensemble. Un jour, je fis part à mon amie de mon projet de déménager chez lui.
-C'est beaucoup trop tôt! Après cinq mois, tu ne le connais pas assez! me dit-elle, d'un ton plutôt convaincant.
Par un après-midi enneigé, assises chez notre torréfacteur favori, nous nous sommes transformées en de parfaites détectives en herbe. Armées d'un chocolat chaud et d'un portable, nous devions trouver le mot de passe Facebook de l'amoureux afin d'en avoir le coeur net.
-D'habitude, les garçons sont assez simples. C'est probablement quelque chose du genre «guitare» ou «cochonne», me dit ma partenaire d'enquête en pouffant de rire.
Avec un mélange d'instinct et de hasard, j'inscrivis Balzak, le nom de son chien, dans la barre de recherche et du premier coup, cela en était fait. Son profil s'ouvrit. J'étais figée. Je n'en revenais tout simplement pas! Je me mis à lire ses messages et plus je les lisais, plus le film d'amour que je vivais s'évanouissait, laissant place à une vision d'horreur. Cet homme que j'aimais et que je croyais connaître aimait de toute évidence s'amouracher de plusieurs filles en même temps. Les détails de ses soirées torrides me donnaient mal au coeur. Étais-je si naïve?
Évidemment, ce fut la fin de notre relation. Néanmoins, ce jour-là, avant de fermer mon portable et de quitter tristement le café, je pris soin de modifier le mot de passe du menteur et d'afficher à son profil son vrai visage et son nouveau nom: Pinocchio.
Il habitait à Montréal. Moi, je vivais à Trois-Rivières. Absolument tous nos week-ends étaient orchestrés afin de les passer ensemble. Un jour, je fis part à mon amie de mon projet de déménager chez lui.
-C'est beaucoup trop tôt! Après cinq mois, tu ne le connais pas assez! me dit-elle, d'un ton plutôt convaincant.
Par un après-midi enneigé, assises chez notre torréfacteur favori, nous nous sommes transformées en de parfaites détectives en herbe. Armées d'un chocolat chaud et d'un portable, nous devions trouver le mot de passe Facebook de l'amoureux afin d'en avoir le coeur net.
-D'habitude, les garçons sont assez simples. C'est probablement quelque chose du genre «guitare» ou «cochonne», me dit ma partenaire d'enquête en pouffant de rire.
Avec un mélange d'instinct et de hasard, j'inscrivis Balzak, le nom de son chien, dans la barre de recherche et du premier coup, cela en était fait. Son profil s'ouvrit. J'étais figée. Je n'en revenais tout simplement pas! Je me mis à lire ses messages et plus je les lisais, plus le film d'amour que je vivais s'évanouissait, laissant place à une vision d'horreur. Cet homme que j'aimais et que je croyais connaître aimait de toute évidence s'amouracher de plusieurs filles en même temps. Les détails de ses soirées torrides me donnaient mal au coeur. Étais-je si naïve?
Évidemment, ce fut la fin de notre relation. Néanmoins, ce jour-là, avant de fermer mon portable et de quitter tristement le café, je pris soin de modifier le mot de passe du menteur et d'afficher à son profil son vrai visage et son nouveau nom: Pinocchio.
mercredi 24 octobre 2012
Texte d'Émile Guilbault, groupe Vert
Cher Tel,
Pour la première fois, je t'écris cette lettre pour revivre ce que j'ai vécu avec toi.
Est-ce que tu te rappelles de notre première rencontre? Moi oui. Tu étais là, dans le magasin, et tu me regardais en me suppliant de te ramener. Je n'ai pu résister à l'envie de te posséder et de te chérir. Je suis tombé fou amoureux de toi. Je t'ai amené à la maison dès le premier soir. C'était une grossière erreur. Dès que je t'ai montré à ma mère, elle est entrée dans une colère noire. Elle me hurlait que j'étais trop jeune pour ça et que tu allais me ruiner. À mon tour, furieux, j'ai tourné les talons et je me suis enfermé dans ma chambre. Trois jours plus tard, elle a finalement accepté notre relation. Cela a été le deuxième plus beau jour de ma vie, après celui de notre rencontre. Nous passions toutes nos journées ensemble et même nos nuits...
Puis est venu le jour de notre voyage en Gaspésie avec ma famille. Mon frère, un jaloux obsessif, avait un oeil sur toi. Lors de notre passage sur un traversier, mon frère n'a pu résister à son envie de t'approcher. Alors que je me trouvais sur la rambarde du traversier, il m'a sauté dessus avec la conviction de t'arracher à moi. Le choc a été si violent que tu m'as glissé des mains. Le temps s'est arrêté quand je t'ai vu passer par-dessus bord. J'ai pu me relever juste à temps pour te voir sombrer au fond de l'eau. Ç'a été le pire jour de ma vie, celui de ta perte.
Je dois abréger ici cette lettre pour me rendre à tes funérailles. Adieu, mon cher téléphone...
Pour la première fois, je t'écris cette lettre pour revivre ce que j'ai vécu avec toi.
Est-ce que tu te rappelles de notre première rencontre? Moi oui. Tu étais là, dans le magasin, et tu me regardais en me suppliant de te ramener. Je n'ai pu résister à l'envie de te posséder et de te chérir. Je suis tombé fou amoureux de toi. Je t'ai amené à la maison dès le premier soir. C'était une grossière erreur. Dès que je t'ai montré à ma mère, elle est entrée dans une colère noire. Elle me hurlait que j'étais trop jeune pour ça et que tu allais me ruiner. À mon tour, furieux, j'ai tourné les talons et je me suis enfermé dans ma chambre. Trois jours plus tard, elle a finalement accepté notre relation. Cela a été le deuxième plus beau jour de ma vie, après celui de notre rencontre. Nous passions toutes nos journées ensemble et même nos nuits...
Puis est venu le jour de notre voyage en Gaspésie avec ma famille. Mon frère, un jaloux obsessif, avait un oeil sur toi. Lors de notre passage sur un traversier, mon frère n'a pu résister à son envie de t'approcher. Alors que je me trouvais sur la rambarde du traversier, il m'a sauté dessus avec la conviction de t'arracher à moi. Le choc a été si violent que tu m'as glissé des mains. Le temps s'est arrêté quand je t'ai vu passer par-dessus bord. J'ai pu me relever juste à temps pour te voir sombrer au fond de l'eau. Ç'a été le pire jour de ma vie, celui de ta perte.
Je dois abréger ici cette lettre pour me rendre à tes funérailles. Adieu, mon cher téléphone...
jeudi 18 octobre 2012
À toi...
Je t'ai longtemps résisté. Toutes mes amies te voulaient
dans leur vie. Toutes étaient subjuguées par ta présence à leurs
côtés. Toutes me parlaient de tes qualités exceptionnelles. Moi, je te
regardais de haut, je l’avoue. Je trouvais mes amies un peu ridicules de céder
à tes charmes si artificiels. Parfois, tout de même, je fantasmais en secret...
Pourquoi elles, et pas moi?
Puis, un jour, j'ai foncé. Je t'ai d'abord fait une toute
petite place, bien soucieuse de garder ma liberté et mon indépendance. Après
tout, j'ai quand même vécu 34 ans de ma vie sans toi! Très vite, sans trop que
je m’en aperçoive, tu t'es immiscé dans mon intimité. Tu as d'abord connu mes
amis, puis, tous mes petits secrets. Rares étaient les heures de ma vie
éveillée où je ne désirais pas au moins te regarder même furtivement. Tu étais
témoin des grands moments de mon existence. Toutes les nuits, tu étais à mes
côtés. Fidèle.
Un beau matin, j’ai vu la réalité en face. J’étais accro
à toi. Comme toutes les personnes que je voyais dans la rue et dont je
méprisais jadis les comportements de dépendance. Chaque fois que j’essayais de
te quitter ou de t’oublier un instant, un événement surgissait pour me rappeler
l’évidence : tu m’étais désormais indispensable.
Maintenant, quand je repense à la vie que j'avais avant toi,
je me dis que j’étais plus heureuse. Plus libre et plus sereine. Je ne sais pas
si un jour, je pourrai te quitter pour de bon.
mercredi 17 octobre 2012
Mon questionnaire légèrement indiscret...
Je me suis prêtée au jeu et j'ai rempli à mon tour le questionnaire. Voici mes réponses. J'ai aussi répertorié vos réponses qui m'ont marquée (sous le couvert de l'anonymat, bien entendu). En italique à côté de certaines de ces réponses, mes commentaires.
1. Un animal ou un objet qui me ressemble (et pourquoi) :
2. Où je m’imagine dans 10 ans :
3. Ma passion :
4. Ce que je déteste par-dessus tout :
5. Ma conviction profonde :
6. Mon plaisir coupable :
7. La musique dans mes écouteurs :
8. Le dernier film qui m’a marqué (e) :
9. L’émission de télévision que je ne raterais pour rien au monde :
10. Un livre qui m’a plu :
11. Quelque chose ou quelqu’un que je ne voudrais jamais quitter :
mardi 16 octobre 2012
La clairvoyance du web...
dimanche 14 octobre 2012
En venir à bout...
Si vous lisez ce message, c'est sans doute que je suis votre enseignante en français pour la prochaine session. À moins que vous y soyez tombé par pur hasard alors que vous cherchiez soit a) une recette de langue de veau, b) à vous débarrasser d'un bobo que vous avez sur le bout de la langue, c) aucune de ces réponses, mais internet étant ce qu'il est, on y trouve de tout et parfois un peu n'importe quoi!
J'ai décidé de créer un blogue sur lequel je vous accompagnerai dans le cours de Renforcement en français. J'y publierai vos meilleurs textes, je vous pisterai vers des liens pertinents (parfois même amusants!), je tenterai de créer une espèce de plateforme de discussion autour des sujets que nous aborderons. Ensemble, nous tenterons de venir à bout des difficultés que nous éprouvons avec la si belle mais si complexe langue française.
Pour l'instant, je ne sais pas trop où cette aventure nous mènera, mais je vous invite à me suivre!
J'ai décidé de créer un blogue sur lequel je vous accompagnerai dans le cours de Renforcement en français. J'y publierai vos meilleurs textes, je vous pisterai vers des liens pertinents (parfois même amusants!), je tenterai de créer une espèce de plateforme de discussion autour des sujets que nous aborderons. Ensemble, nous tenterons de venir à bout des difficultés que nous éprouvons avec la si belle mais si complexe langue française.
Pour l'instant, je ne sais pas trop où cette aventure nous mènera, mais je vous invite à me suivre!
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